Disparition de Jack Lenor Larsen : plus qu’un simple designer

A partir d’un certain âge, l’annonce d’une disparition vient signifier que le passage du temps n’est pas simplement une figure de style. La pandémie n’a fait en vérité qu’aggraver cette réalité. C’est grâce à Textile / Art que j’ai appris la disparition de Jack Lenor Larsen qui est intervenue à la veille de Noël l’an … Lire la suite Disparition de Jack Lenor Larsen : plus qu’un simple designer

Les fantômes de l’Histoire

Marseille perce ma mémoire au point de devenir une sorte de rêve récurent. Ma tête est pourtant pleine de ces coins de rues que j’aperçois à la télévision en fonction des documentaires, des séries ou des films de fiction qui me sont proposés dans une bulle de confinement plutôt agréable, suspendue en apesanteur dans le … Lire la suite Les fantômes de l’Histoire

Le temps des séries télévisées : César Wagner

Gil ALMA Richard SAMMEL Je ne dirai rien de méchant sur le nom du héros. Et pourtant, ce n’est pas par manque d’envie. Impérial pour une partie et musical pour une autre. Les auteurs de la série : Sébastien Paris et Eric Verat, l’ont ainsi lesté de deux héritages très lourds…lourds au point qu’ils auraient pu … Lire la suite Le temps des séries télévisées : César Wagner

Le fabuleux village des flottins

J’ai été élevé dans l’attente du Père Noël. Normal ! Je suis né dans l’année optimiste qui a suivi la Libération de la France et le sapin, dressé chaque année dans le salon de mon enfance, s’est enrichi de « sujets » que mon père avait sélectionnés selon ses propres souvenirs, tandis que ma mère puisait dans le … Lire la suite Le fabuleux village des flottins

Le quatrième mur ou la pièce interrompue

Je me souvenais de l’Antigone de Jean Anouilh quand le sujet est venu en classe de français. A peine vingt années après que la pièce eut été créée, en pleine guerre. Nous vivions dans l’illusion de la paix, dans l’aube d’une Algérie indépendante. Cette Antigone-là était déjà devenue un classique et nous découvrions avec étonnement … Lire la suite Le quatrième mur ou la pièce interrompue

Portrait de femme : Le sel de la vie, Françoise Héritier

Être anthropologue ne protège pas du vieillissement, surtout si on a connu la Seconde Guerre Mondiale, mais cela permet sans aucun doute de comparer la manière dont les peuples considèrent avec plus ou moins de sérieux ce que l’on nomme travail. Et par conséquent ce que veut dire le temps de vivre, surtout lorsque les … Lire la suite Portrait de femme : Le sel de la vie, Françoise Héritier

Voyages en France

Lorsque je trouve une pépite, je ne sais pas faire autrement que de la partager. Je connaissais Jean-Christophe Bailly , le philosophe qui nous avait aidé en 1997, en compagnie de Theodor Zeldin et Andrei Plesu à parcourir l’Europe des intellectuels pour les inviter à écrire un texte pour le Pont de l'Europe, mais aussi … Lire la suite Voyages en France

Alphaville

« Il arrive que la réalité soit trop complexe pour la transmission orale. La légende la recrée sous une forme qui lui permet de courir le monde. » égrène la voix métallique de l'ordinateur. Je m’aperçois en revoyant le film de Jean-Luc Godard, pour la première fois depuis sa sortie en 1965, que je suis en train de … Lire la suite Alphaville

Rome, entre mémoire du fascisme et images de mode

J’ai eu l’occasion d‘écrire ailleurs un compte rendu un peu transversal du Festival de la littérature de voyage qui s’est déroulé à Rome, il y a un peu plus de huit jours. Comme toutes les étapes de mon parcours heurté de ces trois dernières semaines, cet arrêt dans la capitale italienne a été court : un peu … Lire la suite Rome, entre mémoire du fascisme et images de mode

Retour à Jean Giono

Avant de gagner Perpignan, j’ai eu l’occasion de passer une journée dans les Alpes de Haute Provence. Je ne voudrais pas toujours passer par la case nostalgie avant de gagner mon sujet, mais mon dernier souvenir concret de cet espace provençal datait des années soixante-dix, un peu après la disparition de Jean Giono.   Une terre sur … Lire la suite Retour à Jean Giono