Europe au quotidien Mémoires partagées.
Il a fallu pratiquer une sorte d’adieu pour ne pas être triste. Prendre le soleil, non pas paresseusement, mais sentimentalement, jusqu’au dernier moment. Les îles nous faisaient face, avec le château d’If et sa solennité romanesque en prime. Puis les îles du Frioul, république libre, parc protégé, dont le décor seul compte comme un exil. … Lire la suite Dimanche 19 août 2007, Marseille, les îles au soleil
Portraits de Pierre Bonnard Pendant des années, j’ai reçu des cartons d’invitation du Musée Cantini. Je me souviens d’une exposition sur la couleur bleue, ou sur l’indigo il y a au moins une vingtaine d’années. Je ne connaissais que de loin ce magnifique hôtel particulier de la fin du XVIIe siècle. Dans la lumière aveuglante … Lire la suite Vendredi 17 août 2007, Marseille, peindre au bord de l’eau
En remontant de Cassis ce quinze août, nous avons eu la bonne idée de traverser Carnoux-en-Provence. J’avais certainement déjà dû avoir l’occasion d’y passer il y a…quarante ans. Garrigue, collines, odeurs de pins brûlés, assourdissement des cigales. Une banlieue de Marseille au milieu de rien, ou plutôt au milieu de ce qui pourrait être le … Lire la suite Jeudi 16 août 2007, Carnoux ou la nostalgie
Choisir le 15 août pour aller se baigner sur la côte méditerranéenne, c’est un peu comme de faire des courses le 24 décembre. En un mot, c’est absurde. Je voulais absolument approcher de Cassis et revoir ces calanques dont j’avais gardé le souvenir très vivant. Et les vignes du Domaine Bodin qui a aujourd’hui changé … Lire la suite Mercredi 15 août 2007, Marseille, juste la plage et le Guépard
Pourquoi choisir Marseille ? Je pourrais dire en toute simplicité : pour le soleil. Et il me semble que j’ai raison. Je regarde la carte météo qui dessine l’humeur des hommes et me permet de parler du temps qu’il fait. Je vais être sans conteste un privilégié en France. Sans excès de chaleur, avec ce qu’il faut … Lire la suite Lundi 13 août 2007, revoir Marseille
Je replonge dans les livres trop vite lus, ou bien lus à un moment où ils ne pouvaient sonner juste. « Voyage de Noces » de Patrick Modiano est de ceux-là. Je regarde la date de publication : 1990. J’étais trop tendre ; à la veille de recevoir un coup que je méritais peut-être, mais que j’aurais dû savoir éviter. … Lire la suite Lundi 2 juillet 2007, Caglliari…en souvenir de Milan déserté et de Patrick Modiano à Paris et Lausanne
Mémoire d'Europe 